Portrait de Théo, diplômé CESI qui a monté sa société PLAST’INNO
Dans cette page :
- PLAST’INNO : une solution innovante pour réduire l’impact écologique de l’impression 3D
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Rencontre avec Théo Abdelalim, diplômé du campus CESI de Nice en 2020, qui nous parle de sa start-up.
PLAST’INNO : une solution innovante pour réduire l’impact écologique de l’impression 3D
Bonjour Théo ! Peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Théo Abdelalim, j’ai 25 ans et j’habite à Saint-Raphaël dans le Var.
Quel parcours as-tu suivi au sein de notre école d’ingénieurs à Nice ?
J’ai intégré l’école d’ingénieurs du campus CESI de Nice et j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur en 2020. J’ai choisi de faire mes études à CESI notamment pour leur cursus en alternance : cela m’a permis d’expérimenter les notions scientifiques apprises en cours directement sur le terrain en entreprise. J’ai donc pu bénéficier de 3 ans d’expérience dans l’industrie plastique dès la fin de mes études. Mais la raison principale de mon entrée à CESI École d’Ingénieurs a été la possibilité d’effectuer une option « Entrepreneuriat » durant les derniers mois de formation.
Qu’as-tu pensé de cette option proposée à CESI ?
Cette option m’a permis d’avancer rapidement sur mon projet entrepreneurial. En effet, elle permet d’être accompagné par des professionnels du domaine, aussi bien des coachs que des banquiers et que des entrepreneurs eux-mêmes. Avec cette option j’ai appris à ordonner mon idée via des outils comme le business model Canvas ou la méthode des personas. J’ai surtout appris qu’il été possible de créer sa société en sortie d’école !
Peux-tu nous parler de ta structure et nous expliquer comment l’idée de la créer t’est venue ?
Durant mon alternance, j’ai fait le constat que les déchets plastiques représentent un volume très important dans l’industrie et ne sont pas réintégrés dans la chaîne de valeur. Passionné par l’impression 3D, j’ai cherché une solution qui permette de réintégrer les déchets plastiques en produit consommable.
Aujourd’hui, je suis le fondateur de PLAST’INNO, start-up basée dans le Var. La raison d’être de l’entreprise est de réduire l’impact écologique lié à l’impression 3D. Pour cela, nous commercialisons des plastiques biodégradables fabriqués à partir d’amidon de maïs comme le PLA, bien connu des makers, et développons des filaments plus techniques à partir de plastique recyclé comme le PETG. De plus, toute la production est faite en France et tous les clients sont basés en France. Nous fournissons actuellement des professionnels de l’impression 3D, des FabLab (nous fournissons notamment des FabLab CESI), des écoles, mais aussi des petites entreprises de la région et des particuliers.
Quelle est la prochaine étape de ton projet ?
La prochaine étape pour l’entreprise est l’investissement dans des machines de production plus performantes. Un dossier est en cours de validation auprès d’un organisme de financement. Grace à ces fonds, PLAST’INNO sera plus réactive et pourra proposer une gamme plus large de produits. Le but étant de conquérir de nouveaux marchés afin de pérenniser l’entreprise.
Quel conseil pourrais-tu donner aux apprenants qui souhaiteraient eux aussi se lancer ?
Pour tous les étudiants ou jeunes diplômés qui hésitent encore à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale : j’aimerais leur dire que la seule barrière est mentale. Évidemment, il faut tout d’abord bien analyser son marché et élaborer un business plan. Mais la véritable clé de la réussite est votre capacité à toujours aller de l’avant malgré les échecs ou les phases descendantes de votre projet.
Un grand merci à Théo pour son témoignage !
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